Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres, Mollis 2025
Du 29 au 31 août 2025, le canton de Glaris a accueilli le plus grand événement sportif de Suisse: pour la première fois en plus de 130 ans d'histoire, la Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres (ESAF) s'est déroulée sur le sol glaronais. Au centre de l'attention se trouvait l'arène temporaire du canton de Glaris à Mollis, construite par NUSSLI. Avec 56 500 places, elle comptait parmi les plus grands stades temporaires au monde.
Une arène construite en seulement neuf semaines
La réalisation d'une arène de cette envergure a nécessité une planification précise, une logistique minutieuse et un déroulement parfaitement coordonné des travaux. En seulement neuf semaines, l'arène hexagonale d'une circonférence de 850 mètres, d'un diamètre de 250 mètres et d'une hauteur de toit de 17,5 mètres a vu le jour. 3 000 tonnes de matériel pour les tribunes et environ 300 000 éléments de construction ont été utilisés. Les places étaient réparties entre des sièges couverts et non couverts, des places debout et les traditionnelles places assises sur la pelouse. L'équipe centrale de NUSSLI, composée de dix spécialistes, a coordonné la construction et a été soutenue par jusqu'à 130 travailleurs qualifiés, complétés par l'armée suisse et la protection civile.
NUSSLI et l'ESAF – une tradition bien établie
Avec la Glarnerland-Arena, NUSSLI a poursuivi sa longue histoire avec la Fête fédérale. Depuis 1961, le groupe NUSSLI construit les arènes pour l'ESAF, de la première avec 25 000 places à Zoug à la 23e arène avec 56 500 places à Mollis. Pour NUSSLI, l'ESAF est plus qu'un simple projet: c'est une partie de l'histoire de l'entreprise. Pendant plus de six décennies, les exigences croissantes ont entraîné le développement des compétences techniques, logistiques et conceptuelles.
Couronnement dans des circonstances exceptionnelles
Armon Orlik est devenu roi de la lutte suisse lors de l'ESAF 2025 à Mollis. Il a remporté le titre d'une manière unique: après un combat décisif entre Samuel Giger et Werner Schlegel, il s'est imposé grâce à une victoire au huitième tour avec la note maximale – devenant ainsi le premier roi à ne pas avoir participé au combat décisif.